Pratiquer le droit, c’est entrer en contact avec des gens, avec des règles, avec des autorités,
avec des adversaires. C’est aider des gens, c’est en combattre d’autres. C’est engager ses
propres convictions, ses principes éthiques et les confronter avec les devoirs, parfois
contradictoires, qu’impliquent les mandats que l’on doit exécuter.
Comment être au coeur de cette action, avec ses tensions et ses contradictions, tout en
étant en harmonie avec ses propres principes ? Peut-on concilier la nécessité de la
confrontation et de la persuasion, avec la bienveillance ? A cultiver cette dernière, ne risquet-
on pas de perdre la qualité première de l’avocat et du juriste qui consiste à faire triompher
à tout prix la cause qu’il défend ? Plus globalement, la bienveillance est-elle même
compatible avec les exigences économiques actuelles et le souci de performance ?
Au niveau personnel, le juriste sort-il indemne de cet effort à faire cohabiter ce qui paraît
parfois inconciliable ?

Ce séminaire a pour objectif de rechercher et exercer expérientiellement ce que la
méditation en pleine conscience, et les pratiques de sagesses plus globalement, peuvent
apporter au juriste par rapport aux questions qui précèdent. Ceci lui permettra de mieux :

• Accueillir et intégrer ses propres émotions, celles de ses collaborateurs et des parties adverses
• Cultiver une approche centrée sur les solutions, plutôt que d’intensifier les conflits
• Créer une ambiance de travail constructive et bienveillante au sein son étude